Voyage dans l’En-Dessous avec « Neverwhere »

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Cet article ne contient aucun spoiler.

Cela fait quelques années qu’une de nos amies nous recommande les livres de Neil Gaiman. Après avoir vu la série The Sandman sur Netflix, nous étions biens décidé·e·s à suivre ses conseils. J’ai alors commencé la lecture de Neverwhere. Sa quatrième de couverture m’a intriguée, voici donc :

Londres, un soir comme tant d’autres. Richard Mayhew découvre une jeune fille gisant sur le trottoir, l’épaule ensanglantée. Qui le supplie de ne pas l’emmener à l’hôpital… et disparaît dès le lendemain. Pour Richard, tout dérape alors : sa fiancée le quitte, on ne le reconnaît pas au bureau, certains, même, ne le voient plus… Le monde à l’envers, en quelque sorte. Car il semble que Londres ait un envers, la « ville d’En Bas », cité souterraine où vit un peuple d’une autre époque, invisible aux yeux du commun des mortels. Un peuple organisé, hiérarchisé, et à la tête duquel les rats jouent un rôle prépondérant. Plus rien ne le retenant « là-haut », Richard rejoint les profondeurs…

Mes impressions de lecture

Avant d’être un roman, c’est une série de la BBC Two diffusée en 1996. Le livre, quant à lui, a été écrit pendant sa transmission. Et ça se ressent ! De manière très positive, cela dit. Étrangement, c’est rafraichissant de retourner dans un univers où les ordinateurs sont très gros, où les gens ont des téléphones fixes avec des cables beaucoup trop courts pour se déplacer avec. Un vrai retour dans le temps que j’ai apprécié.

La 4ème de couverture nous indique une Londres d’une autre époque, c’est très agréable d’en apprendre sur la capitale actuelle grâce à ces livres, comme les vestiges des murs que j’ai pu voir lors de ma visite de la ville en 2018. Culturellement, j’ai trouvé le livre très riche. J’ai pu apprendre quelques trucs sur Londres que j’ignorais jusqu’alors. Pour l’En-Bas, j’aime beaucoup sa construction, son fonctionnement, ses méthodes. Chaque personnage a quelque chose de spécial y compris le protagoniste qui dénote un peu dans ce fonctionnement différent de notre monde.

On ne fait pas une omelette sans tuer quelques personnes.

Cependant…

J’ai trouvé le début du livre difficile à appréhender. Je n’arrivais pas à savoir où j’étais, qui je suivais. Ça s’est très vite dissipé (j’ai compris pendant le second chapitre), si vous avez du mal c’est tout à fait normal, accrochez vous, il le mérite amplement.

J’ai aimé :

  • Les antagonistes ! Ils sont certes sadiques mais je les ai vraiment trouvés attachants. Ce sont clairement mes deux personnages préférés du livre.
  • Le voyage de Richard, forcément, avec ses réflexions autour de l’En-Dessous.
  • La richesse des lieux et la visite de Londres (que j’aime beaucoup d’amour).

J’espère vous avoir donné envie de lire ce roman. C’est vraiment une histoire que j’ai aimé et je n’hésiterai pas à y retourner dans les années à venir.

Quant à moi, j’ai une lecture commune de La neuvième maison qui a commencé lundi, Seul un monstre qui sort dans un peu plus d’une semaine et, enfin, la lecture de Le sang et la cendre qui me tend les bras très fort.

En tout cas, je ne verai plus jamais les rats de la même manière.

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