« La petite boutique aux poisons » de Sarah Penner : entre féminisme et sororité

Post image

Cet article ne contient aucun spoiler.

Récemment, j’ai pu lire « La petite boutique aux poisons » de Sarah Penner. C’est un énorme coup de cœur, un vrai de vrai. C’est un livre en one-shot, ce que je veux dire par là c’est que le livre a un début et une fin. Cette histoire tient en un seul tome. C’est également le premier livre de l’autrice… et mes dieux, quel livre !

Synopsis

Londres, 1791. L’apothicaire Nella s’est spécialisée dans la vente de poisons déguisés afin de permettre aux femmes de tuer les hommes qui les empêchent de vivre. Elle se lie d’amitié avec une de ses clientes, Eliza Fanning, 12 ans. En 2021, Caroline Parcewell trouve une vieille fiole et découvre l’affaire de l’apothicaire tueuse en série, qui a agité la ville au XVIIIe siècle..

R.I.P toxicité masculine

Dans la vie, une chose précise me manque : cotoyer des femmes. Je travaille dans l’IT et dans le département, nous ne sommes que trois. Avec moi, une autre développeuse et une cheffe de projet. Autant vous avouer que j’adorerais flâner avec davantage de femmes dans ma vie. Ce livre, il m’a fait sentir comme faisant partie d’un groupe.

Je voulais être aux cotés de Nella et de Caroline. Vraiment.

On suit trois personnages à travers deux trames temporelles différentes ; premièrement Nella et Eliza dans le Londres à la fin du XVIIIème siècle et Caroline de nos jours. C’est en faisant du mudlarking que cette dernière trouve une étrange fiole sur les rives de la Tamise, elle se met donc en chasse de son origine. En parallèle, on suit Nella, apothicairesse, qui voit les hommes comme des nuisibles et aide les femmes à s’en débarrasser. Mari, frère, fils… tout y passe !

Le livre raconte une histoire d’émancipation féminine, d’emprise masculine. Définitivement un livre féministe, de sororité avec une touche de misandrie.

Ce que j’ai aimé

Comme d’habitude : Londres. Ce que j’aime cette ville, vous n’imaginez pas. Puis tout le reste. Nella, Caroline, leur histoire, leur cheminement psychologique. Pourquoi Nella a commencé à voir les hommes comme des nuisibles, l’évolution de Caroline, c’est juste fantastique.

Puis les recettes à la fin du livre, c’est anecdotique, mais vraiment rafraichissant en réalité. Ça reste dans le thème, avec des recettes d’apothicaire pour soigner de petits maux.

Mais…

Le livre est un peu court, pour être honnête. Cela dit, je pense que je serais sortie avec une opinion différente si ç’avait été plus long. En vrai, la durée est très bien.

Et la plume de Sarah est vraiment juste. Heureusement, son second livre est déjà sorti en anglais, The London Séance Society. Je ne suis qu’impatience. 😍 J’hésite même à le lire en anglais, c’est dire !

Vous pourriez aussi aimer