Il est peut-être temps de reprendre les bonnes habitudes, non ? En termes de lecture, cet automne est plutôt tranquille. Je lis sans me forcer, je prends soin de ma santé mentale.

⭐⭐⭐ « Dot de sang », S. T. Gibson

Pour entamer ma saison préférée, c’était « Dos de sang » de S. T. Gibson.

On suit Constanta dans une série de lettres à destination de son époux. Il me semble d’ailleurs que son nom n’est écrit dans l’ouvrage. On devine aisément qu’il s’agit de Conte Dracula, ou du moins une entité qui s’en rapproche.

Je dirai que c’est l’histoire d’une femme qui évolue dans sa relation au travers de son mari violent et de la construction d’une famille tout autant dysfonctionnelle. Constanta raconte comment son époux garde le contrôle sur elle, l’empêche de sortir ou, tout bonnement, de faire ce qu’elle veut. Vlad est un pervers narcissique, dominateur, manipulateur, maltraitant et violent, psychologiquement et mentalement. 🎉

Ça parle un peu de polyamour, sans jamais dire le mot, avec un polycule qui s’articule autour du vampire. Cet environnement est clairement incestuel voir incestueux. L’homme se dit père de son polycule parce que celui-ci les a transformés mais ayant des rapports sexuels avec elleux. J’ai vraiment eu des frissons d’effroi en lisant ces passages.

Est-ce que je conseillerais ce livre pour autant ? Je ne pense pas. Son achat n’était pas calculé et était impulsif, parce que c’est une réécriture de Dracula du point de vue de sa première femme, apparemment un bouquin féministe, etc. Néanmoins, je ne pense pas le garder dans mon étagère.

⭐⭐⭐⭐ « Lux », Maxime Chattam

Ma lecture la plus récente est Lux de Maxime Chattam qui sort de ses histoires effrayantes pour une dystopie écologique un peu science-fiction, basée sur les croyances, l’espoir.

J’ai beaucoup aimé celui-ci. De manière générale, j’aime beaucoup comment l’auteur écrit (il faut que je lise davantage de ses bouquins). Lux est inspiré des histoires de René Barjavel. Vous ai-je déjà dit qu’un de mes livres préféré est « La nuit des temps » ? Je peux en parler des heures. Bref, continuons. On suit plusieurs personnages, une mère et sa fille, quand une mystérieuse boule lumineuse apparaît au-dessus de l’océan Atlantique qu’on nommera Sphère. La fille, Romy, maman d’un chien, fan d’urbex et… trans.

Quand je suis arrivée à ce passage sur un bateau échoué où un groupe de pignoufs commence à insulter Romy de sale travelo, j’ai vraiment eu du mal. Ici pas de TW, je n’étais simplement pas au courant. Ce n’est pas le sujet du livre, loin de là d’ailleurs, mais si Romy existe, tant mieux. La transidentité n’est pas au centre de l’histoire, mais reste présente en filigrane au travers des doutes de Romy et de sa manière de relationner. La manière dont Maxime en parle est assez juste à mon sens.

J’ai eu du mal à plusieurs reprises. Non pas que l’auteur en parle mal comme expliqué ci-dessus, mais le contexte dans lequel le sujet est évoqué, c’est-à-dire par la voix d’autres personnes qui veulent souvent du mal à Romy.

Je me suis lancée dans cette lecture pour fuir un peu tout ce qui touche à la communauté LGBTQIAP+. Malheureusement, je suis tombée dedans par mégarde. Le livre est cependant une valeur sûre à bien des égards.

Conclusion

Je dirais que je suis plutôt satisfaite de ces lectures. Mon rythme est moindre mais constant et c’est déjà une excellente nouvelle. Je suis également impatiente de lire les livres qui attendent, notamment « Les hommes qui n’aimaient pas les femmes », premier volet de la trilogie Millénium que j’ai emprunté à la bibliothèque. J’ai plein de choses à partager, comme certaines réflexions sur la manière que j’ai de consommer, y compris les livres. Le temps que je regroupe mes pensées et, peut-être, qu’un nouvel article sortira à ce sujet.

À bientôt. ~ 🖖